Gros coup de tonnerre à Coutras.
Saint-Omer vole en éclats !
Le début de match, lancé tambour battant, sans round d’observation, ne laissait pas nécessairement entrevoir un tel scénario. Mais quand tous les joueurs, en même temps, réalisent un match énorme, et que le gardien, en particulier, sort une prestation hors normes, rien ni personne ne résiste à cette équipe. Les Nordistes ont pourtant tout tenté, mais leur ancien partenaire, Audelin, dans la cage coutrillonne les a littéralement écœurés. Et, quand, dans le même temps, les artilleurs locaux font exploser le système défensif adverse, on comprend mieux la différence au tableau d’affichage.
Pas un match facile, tout de même.
Fernandez (11° et 12°), sur une balle déviée, puis à la conclusion d’une belle montée de Ducourtioux, avaient déjà fait plier l’arrière-garde Nordiste. Le même Ducourtioux va porter le score à 3 à 0 à la 14°, sur une frappe sèche, à mi-distance. C’était le score à la mi-temps, le public s’était déjà régalé, mais le plus beau restait à venir. St Omer, entre-temps, avait décidé de changer de gardien. Au cours de la 30° minute, il va se passer beaucoup de choses, et la physionomie de la partie va prendre une tournure définitive dans le sens des Coutrillons. D’abord, B. Laffargue offrait un caviar à Lafourcade, qui portait le score à 4 buts à 0. Puis, Séro ratait un penalty pour ses couleurs. Et enfin, Fernandez, sur un exploit personnel, enfonçait le clou, pour les siennes (5-0). Ensuite, Gonzalez, va être enfin récompensé de ses énormes efforts, en reprenant une balle qui lui revenait dessus (6-0). La suite n’était déjà plus que péripétie, mais Coutras ne baissait pas de pied. Moralès envoyait une fusée que le gardien de St Omer n’avait pas le temps de voir arriver (40°), pas plus d’ailleurs que la reprise de J. Laffargue, qui venait d’entrer (47°). Les Nordistes baissaient la tête après la sirène, mais que pouvaient-ils vraiment devant un tel déferlement. Pour autant, ce résultat éclatant n’enflamme pas démesurément des Coutrillons qui savent bien que la route sera longue, et que la roue peut vite tourner. Ils pourront toutefois se servir de ce match, comme d’une référence.